Suite à la réunion de dialogue social du 16 avril, les équipes de Bourgogne et de Franche-Comté ont échangé et recherché des points de comparaison dans les autres Régions : conclusion, il y a urgence à faire mieux pour les régimes indemnitaires.
La posture des Régions Bourgogne et Franche-Comté n'est pas une obligation légale, mais un choix politique : celui de ne pas "préempter l'avenir" et donc de laisser au futur exécutif toutes les décisions ou presque.
Pour nous cette position d'attente n'est pas tenable sur le régime indemnitaire.
D'ailleurs les syndicats des deux Régions de Normandie revendiquent dès à présent une augmentation substantielle du régime indemnitaire et leurs Présidents ne semblent pas s'encombrer d'une quelconque interdiction morale d'engager l'avenir : le pouvoir s'exerce jusqu'au bout !
Comme nous l'avions souligné dès le 16 avril, on ne peut envisager 3 régimes indemnitaires dans la même collectivité. L'harmonisation doit se faire vite, par le haut, sans oublier les nouveaux embauchés.
Dans les fusions réussies il y a toujours "un plus" qui permet de motiver les agents. Nous n'avons pas eu de réévaluation des primes depuis l'arrivée des agents de lycées (2005), le point d'indice est gelé depuis juillet 2010.
Avec la fusion, la pression est grande, la surcharge de travail aussi, les agents ont besoin d'une marque de reconnaissance pour les efforts fournis.
Nous militons pour l'ouverture immédiate des débats afin d'aboutir à un régime indemnitaire harmonisé et réévalué pour tous. Pas question de laissé le travail aux suivants (quels qu'ils soient) qui n'auront pas forcément les agents comme 1er souci.
La CFDT invite ses collègues des autres organisations syndicales à une réunion intersyndicale le 13 mai sur ce thème... nous vous tiendrons au courant.
La Secrétaire de la section CFDT
Dominique Aubry-Frelin 06 82 13 75 11