Lors du Comité technique du 5 novembre, nous vous avions (dans le blog) exprimer nos doutes, nos craintes. Hélas nous avions, semble-t-il, vu juste.
La démarche nous avait été présentée succinctement, or depuis les représentants du personnel n'ont eu aucun complément d'information (nous allons être obligés de demander formellement les fiches de métier-repères par exemple).
Nous avions émis des craintes sur
- la nouvelle couche dans le millefeuille ... ça semble confirmé (métiers repères entre fiche métiers et fiche de poste.
- la place restreinte du dialogue entre le Cabinet Eneis et les agents. Elle n'est pas restreinte, elle est inexistante ! (information sans dialogue)
Le processus qui était bien prévu en deux temps soit un premier avec les chefs de service et un deuxième temps avec tous les personnels pour un rendu contradictoire.
Malheureusement le contexte sanitaire (il a bon dos) a transformé ce deuxième temps en un lien mail en visio pour faire vos retours (info plus que débat)
A nos yeux, le temps de dialogue entre le N+1 et l'agent aurait du permettre d'aboutir à une fiche de poste consensuelle. Le Cabinet Eneis pouvait apporter une vision extérieure sur les compétences de l'agent. Or il semble que la copie soit revue par directeurs et DRH dans (certains ou tous ?) les services. ... Ce qu'on reprochait précisémment à la méthode antérieure !!
Comment l'agent peut-il encore avoir confiance en son N+1 si la copie est revue dans leur dos à tous deux ? Comment un chef de service peut-il encore manager ?
En fait cette étude que nous avions voulu comme un détour par la case transparence
est un coup d'épée dans l'eau, un retour à la case départ.
"Il faut que tout change pour que rien ne change"
Autres questions :
- s'il y a des incidences sur l'IFSE des agents ... quand cela sera-til répercuté sur leur feuille de paie ?
- il nous avait été annoncé le 5 novembre un enrichissement des compétences reconnues ... naîvement nous imaginions (enfin un peu) que le trop célèbre répertoire des compétences serait enrichi. S'il l'est, les représentants du personnel ne sont pas au courant !
En conclusion : l'administration a traîné les pieds pour accepter cette étude, la Présidente en a validé le principe, mais l'étude a quand même été dévoyée et notre demande d'une relation directe possible entre le Cabinet et les agents soigneusement évitée (Eneis aux abonnés absents..., on ne peut pas leur en vouloir,
ils ont certainement le c.. entre deux chaises).
Comme quoi le Covid a du bon pour certains !
N'hésitez pas à nous faire remonter les difficultés que vous rencontrez !
La Secrétaire de la section CFDT
de la Région BFC
Dominque AUBRY-FRELIN 06 82 13 75 11
dominique.aubry@bourgognefranchecomte.fr