1/ Agents du siège
Pas de panique, la Région n'envisage pas de pas renouveler le contrat MNT
Nous comprenons pleinement l'indignation de nos camarades de la CGT que nous partageons devant la méthode de la MNT : en effet celle-ci a envoyé à la Région
un avenant au contrat de prévoyance qui couvre la majorité des agents du siège.
Le projet était : hausse de cotisation et moins bonne couverture de l'invalidité inférieure à 50%.
La Région qui nous a présenté le problème le 16/11 a déjà obtenu qu'il n'y ait pas de hausse de cotisations cette année.
Elle nous a exposé la situation : le délai (fin décembre) ne permet pas de passer un nouveau contrat avec un autre partenaire puisqu'il faudrait le temps d'un appel d'offres.
Les agents concernés par la baisse de couverture ne sont que 8 aujourd'hui, alors que le risque de perte de salaire en cas de passage à 1/2 traitement après 90 jours de maladie reste couvert pour
tous. Il semble donc impossible de prendre le risque de rompre le contrat et de laisser l'ensemble des agents sans couverture.
La Région en a parfaitement conscience et elle prévoit un rapport au Conseil Régional pour signer l'avenant.
Néanmoins, en tant que partenaires de la MNT dans cette affaire, la CFDT a contacté la MNT pour rediscuter de cette décision unilatérale qui engage mal nos rapports dans la négociation qui s'ouvre (voir article précédent : le décret qui permet la participation employeur aux mutuelles est sorti le 8/11 ! enfin)
Donc pas de panique, on suit le dossier !
Temps de travail au siège
Nous vous rendrons compte très prochainement du détail de la réunion dite de dialogue social du 16/11. L'un des
points d'ordre du jour était le temps de travail au siège.
Nous soutenons que l'application du règlement sans dérives et sans injustices résoudrait beaucoup de problèmes, nous devons nous mettre d'accord sur les points de dérives avant de les
traiter.
L'objectif de la Région paraît à peine plus clair : permettre l'étalement des congés pour assurer une présence dans les
services et pour éviter les reports excessifs.
Pour cela, le DG ne parle plus de programmation à l'année et seulement de "prévisionnel (sorte de déclaration d'intention) qui deviendrait une
programmation qu'au moment de la déclaration au quadrimestre" ... c'est déjà moins délirant !
Mais lorsqu'on entend le vice-président annoncer qu'il "faudra bien que la réalité corresponde à la prévision"(sic)... on
s'interroge. !!! Nos déclarations d'intention ne seront-elles pas utilisées contre nous ?
Devant cette ambiguïté, la CFDT se fait le porte-parole de la grande défiance des agents (déjà soumis dans plusieurs services à des pressions sur leurs dates de congés) et demande des garanties à l'administration avant de se prononcer :
- quelles garanties les agents auraient-ils de pouvoir toujours librement modifier leurs déclarations d'intention, sans passer par leur chef de service (leurs intentions leur appartiennent, seules les réponses appartiennent aux chefs de service.) ?
- quelles garanties de transparence et d'égalité au sein de chaque service?
- Nous demandons également que les agents expriment librement leurs demandes sur informatique, avant toute "négociation" avec leur chef de service... afin de pouvoir mesurer les refus de congés et les inégalités de traitement entre services et au sein d'un même service. Aujourd'hui les refus sont invisibles car traités en amont par pression sur tel ou tel agent, nous demandons à ce qu'ils soient visibles et puissent faire l'objet de recours en CAP(comme c'est prévu par les textes).
Nous faisons appel à vous pour nous dire
avec quelles garanties l'outil "déclaration d'intention annuelle" serait acceptable ? Nous tiendrons compte de vos avis et des engagements de l'administration pour nous positionner.
Réponse sur cfdt.region@yahoo.fr
2/ Tous agents
Le gouvernement envisage une journée de carence de plus pour tous les salariés donc une pour
les fonctionnaires qui n'en avaient pas.
Nous dénonçons cette mesure qui tape toujours sur les mêmes. Le gel des salaires, l'augmentation des cotisations retraites des fonctionnaires et des cotisations mutuelles ont déjà assez
touchés les personnels !
Nous savons que plusieurs collectivités réfléchissent à un moyen de ne pas faire perdre d'argent aux agents en cas de maladie : nous demandons que la Région fasse de même.
Le gouvernement a aussi rappelé que les temps de maladie ne donnent pas droit à RTT... ça a toujours été ainsi, mais la Région avait posé des délais avant d'appliquer
l'abattement de jours RTT :
- pas d'abattement avant 15 jours de maladie au siège
- pas d'abattement avant 3 mois dans les lycées (vient du règlement Education nationale). L'écart se justifie par la pénibilité et rentre dans un équilibre des avantages entre siège et
lycées.
La Région semblait vouloir appliquer l'abattement immédiat, ce qui pénaliserait encore les malades et serait d'une complexité de gestion absolue (refaire les
emplois du temps après chaque congé maladie !!)
Nous demandons à la Région de conserver ces dérogations
La Secrétaire de la section CFDT du Conseil Régional
Dominique Aubry-Frelin