Après les annonces du gouvernement sur son projet de réforme des retraites (report de l'âge de la retraite au delà de 60 ans etc.),
la mobilisation du 27 mai doit être massive pour peser :
c'est maintenant ou jamais !
Nous vous tenons informés des lieux de manif..
Ci dessous pour votre information le communiqué de presse de la CFDT en réaction à ces projets :
Communiqué de presse n°31 du 17 mai 2010
Déclaration de Jean-Louis Malys, secrétaire national - Document d’orientation sur les retraites, l’analyse du gouvernement est incomplète
Le document d’orientation sur la réforme des retraites vient d’être publié par le gouvernement. Il laisse entrevoir des solutions injustes, sans commune mesure avec les défis posés par le système de retraite.
Pour les pouvoirs publics, la cause du déséquilibre des régimes de retraite relèverait uniquement de la démographie et impliquerait pour seule réponse l’augmentation de la durée d’activité.
Pour la CFDT, cette analyse est incomplète. Elle ne prend pas en compte l’impact de la crise. Or celui-ci est majeur d’ici 2020 et nécessite une prise en charge par la solidarité nationale.
Parmi les réponses esquissées par le document gouvernemental, on trouve l’hypothèse d’un recul de l’âge légal de départ en retraite. Cela pénaliserait ceux qui ont commencé à travailler jeunes et ceux qui sont hors de l’emploi au moment où ils prennent leur retraite.
Les mécanismes de solidarité sont envisagés de manière étroite, sans perspective d’amélioration pour les salariés ayant cotisé à plusieurs régimes de retraite, sans approche globale des inégalités au détriment des femmes, sans garantie sur le mode de reconnaissance de la pénibilité.
La mise en place d’une contribution supplémentaire sur les hauts revenus et les revenus du capital constitue un signe positif. On ne peut que se satisfaire de son exclusion du bouclier fiscal. La CFDT sera attentive à ce qu’il ne s’agisse pas uniquement d’une mesure symbolique.
Le gouvernement développe une approche comptable et limitée de la réforme des retraites, qui écarte une remise en question plus générale du système et prendrait à bras le corps les questions des inégalités et du financement, seules à même de redonner confiance aux jeunes générations.